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Les excuses du premier ministre Harper

Les excuses faisaient partie du processus organisé par le gouvernement et les Premières Nations en tant que signataires de l'entente; il s'agissait d'une tentative d'aborder le rôle du gouvernement dans l'histoire des pensionnats autochtones.
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  • Genocide

Dans le cadre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, une commission de vérité et réconciliation a été mise en place. Avant qu'elle ne commence ses travaux, le 11 juin 2008, le premier ministre Stephen Harper a prononcé des excuses publiques au nom du gouvernement canadien. Les excuses faisaient partie du processus organisé par le gouvernement et les Premières Nations en tant que signataires de l'entente; il s'agissait d'une tentative d'aborder le rôle du gouvernement dans l'histoire des pensionnats autochtones. Les excuses, présentées lors d'une séance conjointe particulière de la Chambre des communes et du Sénat, comprenaient ce qui suit :

Monsieur le Président, je me lève aujourd'hui pour présenter nos excuses aux anciens élèves des pensionnats indiens. Le traitement des enfants dans ces pensionnats est un triste chapitre de notre histoire... Aujourd'hui, nous reconnaissons que cette politique d'assimilation était erronée, qu'elle a fait beaucoup de mal et qu'elle n'a aucune place dans notre pays...

Le gouvernement reconnaît aujourd'hui que les conséquences de la politique sur les pensionnats indiens ont été très néfastes et que cette politique a causé des dommages durables à la culture, au patrimoine et à la langue autochtones.

Les excuses du premier ministre Harper ont été, dans l'ensemble, bien reçues par les représentants et représentantes des Premières Nations, des Métis et des Inuits qui ont participé à la séance conjointe. Mais malheureusement, l'année suivante, lors d'un sommet du G20 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, M. Harper a exprimé des sentiments qui, selon plusieurs personnes, étaient en contradiction avec le contenu des excuses, ce qui a entraîné des doutes sur sa sincérité. Il a déclaré :

Nous sommes tellement effacés en tant que Canadiens que nous en oublions parfois les actifs que nous avons et que les autres voient... Nous avons l'un des régimes les plus stables de l'histoire... Nous n'avons pas d'antécédents coloniaux... Nous avons donc toutes les choses que de si nombreuses personnes admirent des grandes puissances, mais aucune des choses qui les menacent ou les dérangent.
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— Claudia Bautista, Santa Monica, Calif